SOMMAIRE :
Les activités

Un territoire


Le bâti


Le sacré


CHRONOLOGIE
L’épopée du football à Malakoff : faits et dates

Le club après avoir tutoyé les sommets du football français joue désormais à un niveau plus modeste. Durant des décennies, le club de football de Malakoff à fait le bonheur des passionnés et d’un nombre non négligeable de joueurs en faisant honneur au football amateur. Depuis une centaine d’années, comme le montre cette chronologie (qui ne demande qu’à s’enrichir), ce sport a marqué la commune qui le lui a bien rendu en soutenant le club, les joueurs et en mettant à la disposition des amateurs de nombreux équipements publics. Retour sur une épopée.

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Le club après avoir tutoyé les sommets du football français joue désormais à un niveau plus modeste. Durant des décennies, le club de football de Malakoff à fait le bonheur des passionnés et d’un nombre non négligeable de joueurs en faisant honneur au football amateur. Depuis une centaine d’années, comme le montre cette chronologie (qui ne demande qu’à s’enrichir), ce sport a marqué la commune qui le lui a bien rendu en soutenant le club, les joueurs et en mettant à la disposition des amateurs de nombreux équipements publics. Retour sur une épopée.

1921
-Les Sociétés sportives de la Jeunesse Athlétique de Malakoff (J.A.M.), de l’Union Sportive Ouvrière de Malakoff (U.S.O.M.) et la Vedette Avant-Garde reprennent leurs activités interrompues par la première guerre mondiale.
 
1922
-Reprise des activités de l’Association Sportive de Malakoff (A.S.M.)
-L’U.S.O.M. annonce à ses adhérents qu’elle dispose désormais d’un terrain de football
-L’U.S.O.M. remporte le championnat de la Seine première série
 
1923
-En septembre la J.A.M. dispose d’un terrain de football avec piste d’athlétisme au 85 boulevard de Vanves à Malakoff
 
1924
-L’A.S.M. de disposer à son tour de son terrain de football à Issy les Moulineaux
 
1926
-L’U.S.O.M. remporte le tournoi de football de la Seine
 
1931
-Garette joueur de la Jeunesse Athlétique de Malakoff est sélectionné pour un match Belgique – France organisé sous l’égide de la Fédération Française des sports Athlétiques (FFSA)
 
1932
-La jeunesse Athlétique de Malakoff remporte le championnat de Division d’Honneur de la « F.F.S.A » et se voit attribuer la coupe de l’Ile de France
 
1933
-Déclaration au Journal Officiel du 6 juillet de la création de l’Etoile Athlétique de Malakoff dont les terrains de sport sont implantés au Plessis Robinson
 
1934
-Le 11 mai fusion des sociétés de la Vedette Avant-garde, de la Jeunesse Athlétique de Malakoff et de l’Etoile Athlétique de Malakoff qui donne naissance à la Vedette Athlétique de Malakoff. Cette société aura son siège en Mairie.
 
1935
-Match inaugural le 10 novembre (Vedette Athlétique de Malakoff – ES Morangis) des terrains de la Vedette Athlétique de Malakoff situé à Fresnes
 
1938
-Construction du Stade Lénine
 
1939 
-Création du club de l’Acacias Sportifs
 
1940
-Création du club « Malakoff Sportif » émanation de l’U.S.O.M. qui lui a été interdit par le gouvernement de Vichy
 
1945
-Publication au journal Officiel du 11 février de la création de l’USMM
 
1949
-Arrivée d’Yves Cros, ancien champion olympique comme entraineur général de l’USMM
 
1950
-L’USMM demande son affiliation à la Fédération Française de Football (n° affiliation 512078)
-Le journal l’Equipe décerne à Malakoff le titre de « Ville la plus sportive de France »
-17 septembre, premier match de Malakoff en championnat de la F.F.F (victoire contre Vigneux 2-1)
 
1952
-Malakoff devient champion de Paris de Promotion de 1ère Division B en battant le Blanc Mesnil en finale (6-0) le 18 mai.
-Rencontre amicale le 25 mai entre l’USMM et la section amateur du Stade de Reims (au profit des colonies de vacances).
-Record de buts au Stade Marcel Cerdan (13) à l’occasion du match USMM – Meudon (9-4) le 21 décembre
 
1953
L’USM Malakoff rencontre l’équipe nationale de Hongrie, championne olympique en titre, au profit de la Caisse des écoles devant 10 000 spectateurs au stade Marcel Cerdan.
 
1961
-Le 11 juin en se rendant à Mantes pour jouer la finale du championnat de Paris le car de l’USMM crève un pneu et se retrouve au fossé. Quelques blessés légers. Les joueurs font de l’auto stop pour se rendre au match.
 
1962 
-Malakoff remporte le 6 mai la coupe de France FSGT en battant Vallauris (3-1)
 
1963 
-Premier match de Jean Paul et Jean Claude Palauqui pour l’USMM lors dune rencontre amical le 23 mai face à l’équipe Soviétique de 2ème Division du Tekstilchik Ivanovo (2-4)
 
1964 
-Malakoff remporte le 3 mai le titre de Champion de Paris de Division d’honneur Régional (victoire 2-1 face à l’USO Clichy)
-Malakoff remporte la coupe de France FSGT pour la 2ème fois en battant la Madeleine de Nice (2-1)
 
1966
-Malakoff termine 1er du Championnat de Division d’Honneur sans concéder une seule défaite en 22 matchs. L’USMM obtient le droit d’accéder au Championnat de France Amateur
-L’hebdomadaire « France Football » consacre dans son édition du 31 mai un article à l’USMM (n° 1055) intitulé « Cros et Malakoff une ascension prodigieuse ».
-Victoire de l’USM Malakoff le 19 juin en finale de la coupe de Paris face au Vésinet (4-0). Ce sera le dernier match de -Michel Pech sous le maillot de Malakoff qui part pour le club professionnel du FC Nantes où il restera 10 ans
-1er match de Malakoff en Championnat de France Amateur (1-1 contre Caen le 11 septembre).
-Après une carrière professionnel au stade Français et à l’Olympique de Marseille René Bérangé rejoue pour Malakoff son club formateur à partir du 6 novembre.
-8000 spectateurs au stade Marcel Cerdan pour voir les professionnels d’Ajaccio éliminer difficilement Malakoff en coupe de France. Un 26 décembre mémorable.
 
1967 
-Après l’expulsion de deux des ses joueurs l’USMM réussit à remonter de buts de retard et obtient un match nul à Tourcoing (2-2) le 3 décembre
 
1968 
-Le mensuel « Football Magazine » (n°96 de janvier) consacre un dossier de trois pages à l’USMM sous le titre « Pourquoi Malakoff ? ».
-Pour la première fois de son histoire Malakoff accède au 16èmes de finale de la coupe de France le 11 février (défaite 4-0 face à Saint Etienne).
-L’USM Malakoff remporte la coupe de France FSGT pour la troisième fois.
-L’arbitre du match US Champagne – USMM est abandonné en pleine campagne par les joueurs de Malakoff suite à un différent.
 
1969 
-Jean Claude Palauqui inscrit le 1000ème but de l’histoire de l’USMM en championnat lors d’un match le 9 mars
-L’arbitre interrompt la rencontre du 18 mai face à Annecy après une heure de jeu car il n’y a plus assez de joueurs de Malakoff sur la pelouse
 
1970 
-Alain Le Roux, formé au club, joue le 27 mai son dernier match pour l’USMM avant de rejoindre le club professionnel de Lille
-L’équipe professionnelle d’Ajaccio, avec dans ses rangs les joueurs internationaux Baratelli et Trésor, dispute une partie amicale au stade Lénine face à l’USMM le 22 octobre.
 
1972 
-Malakoff s’incline le 28 juin en finale de la coupe de Paris face au Paris Saint Germain (2-1)
 
1973 
-Le 3 juin jubilé des frères Palauqui
-L’USMM est la seule équipe de football française à adresser un chèque aux sinistrés des inondations en Bretagne
Yves Cros est désigné meilleur entraîneur amateur de France par l’hebdomadaire « France football » dans son numéro de décembre.
 
1974 
-Un dossier intitulé « Malakoff la pouponnière du football parisien » est publié en février dans le n°169 du mensuel « football Magazine »
-L’USMM dispute un match de bienfaisance en juin au profit des travailleurs en lutte de l’usine CSF Thomson
 
1975 
-L’équipe Tahitienne du Central Papeete est à Malakoff le 5 janvier pour un match de coupe de France.
-Malakoff s’impose à Arras le 9 février par cinq buts à quatre après avoir été mené trois à un après trente minutes.
-L’USMM termine le 4 mai en tête du championnat de 3ème Division et obtient le droit de jouer en 2ème division nationale.
-Malakoff devient vice Champion de France de D3 le 8 juin (défaite face à la réserve professionnelle de Bastia).
-Jean Marie Lorant signe un article intitulé « Malakoff de l’or en barre » dans le n° 1524 de l’hebdomadaire « France Football » du 24 juin .
-Le 23 août, débuts de Malakoff en championnat de France de 2ème division. Malakoff devient le 2ème club de l’Ile de France derrière la Paris Saint Germain.
-Un article intitulé « Yves Fercoq le Breton de Malakoff » est publié dans le n° 192 d’octobre du mensuel « Football Magazine »
 
1977 
-En coupe de France Malakoff élimine le 10 février Valenciennes équipe professionnelle de 1ère division.
-Pour la deuxième fois de son histoire Malakoff arrive en 16èmes de finale de la coupe de France mais s’incline face aux professionnels du FC Rouen le 13 mars.
 
1978 
-Signature d’un accord de partenariat entre l’USMM et la Section Sport Etudes du Lycée Michelet situé à Vanves
 
1979
-Inauguration le 3 mars des installations pour nocturne du Stade Marcel Cerdan à l’occasion du match USMM – Saint-Omer.
-Dernier match le 13 mai d’Yves Cros en tant qu’entraîneur de l’USMM. Il passe le témoin à Yves Fercoq
 
1980 
-Après une saison passée à Malakoff (et 24 buts marqués en 30 matchs) Jean Pierre Orts part pour le club professionnel de Valenciennes.
-Yves Cros fête son jubilé le 31 mai.
-Au départ de la saison 80/81 Malakoff est un des seuls clubs amateur à aligner deux équipes dans les championnats de France (équipe fanion en 3ème division et équipe réserve en 4ème division)
 
1981 
-Malakoff est à l’ile de la Réunion le 17 janvier pour jouer un match de coupe de France (victoire 1-0 face à l’US Bénédictine)
 
1982
-Malakoff est éliminé en 16èmes de finale de coupe de France le 11 mars face aux professionnels du FC Martigues sans perdre un match
 
1983 
-Décès en Mai de Rino Scolari, président de l’équipe de D3 et ancien compagnon de captivité de Guy Môcquet
 
1985 
 -Grâce à trois buts de JP Valente, Malakoff bat l’équipe B de St Etienne (3-0) le 11 mai.
Dernier match de Malakoff le 18 mai en championnat de France de 3ème division victoire face à Gueugnon (3-0).
 
1988 
-Fin de partenariat entre la Section Sport Etudes du lycée Michelet de Vanves et l’USMM.
Le 17 avril l’USM Malakoff bat Dieppe par 10 buts à 0 (record du club), en cette occasion Frédéric Cadiou inscrit 6 buts.
 
1990 
-Malakoff dispute le 1er octobre son 1000ème match en championnat FFF
 
1991 
-Malakoff dispute le 11 mai face à l’US Normande son dernier match en championnat de 4ème division nationale
 
2005 
L’école de football de l’USMM reçoit le 25 janvier le label qualité décerné par la FFF
 
2010 
-Marc Collat fête son jubilé le 24 mai.
-Inauguration le 9 octobre du terrain synthétique du Stade Lénine
 
2012
-Le 18 mars, l’équipe de football de Malakoff dispute au stade Lénine son 1500 ème match au sein de la Fédération Française de Football contre Boulogne-Billancourt.
-Les jeunes de l’Ecole des Métiers de la Communication (EMC) réalisent un court métrage consacré à l’épopée du football à Malakoff
-Le 10 novembre le football est à l’honneur de la 3ème édition de la journée de la Mémoire et du Patrimoine de Malakoff
 

Pascal Smigiel

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100 ANS DEJA
La naissance du football à Malakoff

La pratique du football est devenue en France un sport de référence avec le nouveau siècle. L’engouement pour le football a pris de l’ampleur dans toutes les communes suscitant la création d’une floraison de clubs et d’équipes. Ainsi, depuis une centaine d’années déjà, le foot est à Malakoff une activité sportive importante mais qui a véritablement pris son envol en 1945 avec la création de l’USMM. On ne peut pas évoquer les débuts du football Malakoffiot sans rappeler qu’il y a eu sur la commune jusqu’à cinq sociétés pratiquant le football avant la seconde guerre mondiale.

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La pratique du football est devenue en France un sport de référence avec le nouveau siècle. L’engouement pour le football a pris de l’ampleur dans toutes les communes suscitant la création d’une floraison de clubs et d’équipes. Ainsi, depuis une centaine d’années déjà, le foot est à Malakoff une activité sportive importante mais qui a véritablement pris son envol en 1945 avec la création de l’USMM. On ne peut pas évoquer les débuts du football Malakoffiot sans rappeler qu’il y a eu sur la commune jusqu’à cinq sociétés pratiquant le football avant la seconde guerre mondiale.

Au lendemain de la première guerre mondiale, la Société de la Jeunesse Athlétique de Malakoff, reprend ses activités sportives dont le football. Les « violet et blanc », cohabitent alors avec deux autres sociétés sportives : la Vedette Avant-Garde (deux sociétés de gymnastique qui existaient déjà à la fin du 19ème siècle) et l’Union Sportive Ouvrière de Malakoff.
Cette dernière dispose de son propre terrain. C’est un argument de poids à une époque où la concurrence fait rage entre les diverses sociétés sportives. En septembre 1922 une quatrième Société voit le jour. Il s’agit de l’Association Sportive de Malakoff qui dispose d’un terrain au champ d’aviation d’Issy les Moulineaux et se compose de quatre équipes de football. En 1924, c’est au tour de la Jeunesse Athlétique de Malakoff alors affiliée à la Fédération Française des Sports Athlétiques de s’équiper d’un terrain de football implanté à Malakoff. En juillet 1933 une cinquième Société pratiquant le football fait son apparition. Il s’agit de l’Etoile Athlétique de Malakoff dont les terrains de sports sont implantés au Plessis Robinson.

PREMIERES FUSIONS DES CLUBS

Le 11 mai 1934 marque un premier tournant dans l’histoire du football à Malakoff. Les sociétés de la Vedette Avant-garde, de la Jeunesse Athlétique de Malakoff et de la toute jeune Etoile Athlétique de Malakoff fusionnent. Elles donnent naissance à la Vedette Athlétique de Malakoff dont le siège social est situé en Mairie et qui prend pour couleurs le « violet et blanc » avec étoile. Le 10 novembre 1935 cette Société inaugure ses nouveaux terrains situés avenue de Versailles à Fresnes. De son côté, l’Union Sportive Ouvrière de Malakoff continue les activités sportives de ses deux équipes de football.

En 1936, sous l’impulsion du Parti Communiste Français, la Fédération Sportive et Gymnique du Travail (F.S.G.T.) voit le jour. Conséquence directe, les deux clubs Malakoffiots fusionnent sous le nom de Union Sportive Ouvrière de Malakoff qui adhère à cette fédération naissante. En 1937, la Municipalité entame la construction d’un stade (l’actuel stade Lénine). Mis à disposition de ses footballeurs en juillet 1939, il ne sert guère aux sportifs puisque dès septembre la mobilisation générale est décrétée. Le second conflit mondial éclate et les considérations sportives passent alors au second plan.

En 1940, la « F.S.G.T. » est dissoute par le gouvernement de Vichy. Bon nombre de ses dirigeants sont soit assassinés par les nazis, soit intègrent les rangs de la résistance. Le football continue malgré tout à exister à Malakoff à travers les créations de l’Acacias Sportifs en 1939 puis en 1940, du club Malakoff Sportif, émanation directe de l’Union Sportive Ouvrière de Malakoff. Ces deux clubs serviront de fondation à la création de l’U.S.M. Malakoff à la fin du second conflit mondial.

Pascal Smigiel

 

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NOSTALGIE
L’heure de gloire du football à Malakoff

A compter de 1934, les fusions successives entre les sociétés sportives existantes sur la ville vont donner naissance à l’Union Sportive Municipale de Malakoff. Dès 1945, la section football de l’U.S.M.M. participe aux compétitions organisées sous l’égide de la F.S.G.T. avant de demander son affiliation à la Fédération Française de Football en 1950. Cette même année, la municipalité de Malakoff remporte le challenge de la ville la plus sportive de France alors que l’équipe démarre en Promotion de Première Division B la plus basse division de la hiérarchie. Trois montées lui permettent d’évoluer en Promotion d’Honneur dès la saison 54-55. Commence alors une véritable épopée sportive que les passionnés de football ne sont pas près d’oublier. Nostalgie !

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A compter de 1934, les fusions successives entre les sociétés sportives existantes sur la ville vont donner naissance à l’Union Sportive Municipale de Malakoff. Dès 1945, la section football de l’U.S.M.M. participe aux compétitions organisées sous l’égide de la F.S.G.T. avant de demander son affiliation à la Fédération Française de Football en 1950. Cette même année, la municipalité de Malakoff remporte le challenge de la ville la plus sportive de France alors que l’équipe démarre en Promotion de Première Division B la plus basse division de la hiérarchie. Trois montées lui permettent d’évoluer en Promotion d’Honneur dès la saison 54-55. Commence alors une véritable épopée sportive que les passionnés de football ne sont pas près d’oublier. Nostalgie !

En novembre 1953, c’est l’évènement sportif dont tout le monde parle à Malakoff. L’équipe de Hongrie championne Olympique en titre vient disputer un match contre Malakoff au stade Marcel Cerdan devant près de 10 000 spectateurs. De 1954 à 1960 les « bleu et rouge » de Malakoff évoluent en Promotion d’Honneur.

 

Le club enchaîne ensuite les montées, gagnant ainsi le droit d’évoluer en Division d’Honneur le sommet de la hiérarchie régionale. Lors de la saison 65-66 les Banlieusards remportent le championnat de Paris et la coupe de Paris.
En coupe de France, Malakoff ne s’incline qu’au sixième tour face aux professionnels l’A.C. Ajaccio. De son côté, l’équipe qui évolue en F.S.G.T. remporte par deux fois, en 1962 puis en 1964, la coupe de France F.S.G.T. (Coupe Auguste Delaune).
 
DES COUPS D’ECLAT ET DES PERFORMANCES
 
Lors de la saison 66-67 l’U.S.M.M. effectue ses grands débuts en Championnat de France Amateur. Les deux premières saisons à ce niveau se solderont par une deuxième place au classement. En coupe de France 67-68 les « bleu et rouge » ne tombent qu’en 16èmes de finale face à l’A.S. Saint Etienne. Lors des cinq saisons qui suivent, le club ne se classe jamais au-delà de la neuvième place mais n’est pas en mesure de se mêler à la lutte pour la montée en Division 2. Les seuls coups d’éclat ont lieu en coupe de France où les Malakoffiots ne s’inclinent qu’en 32ème de finale face au F.C. Grenoble (saison 69-70) et face au F.C. Bourges (saison 72-73).
 
De 1973 à 1976 Malakoff va connaître son apogée sportive. Lors du championnat 73–74, l’U.S.M.M. reste invaincue jusqu’à la dix neuvième journée avant de terminer à une frustrante cinquième place. La saison suivante, Malakoff termine premier du groupe Nord coiffant sur le fil la réserve du R.C. Lens pour le titre de champion du groupe et Noeux les Mines pour l’accession en division supérieure. Les joueurs des Hauts de Seine se hissent même en finale du championnat de France de troisième division. Ils y sont opposés à la réserve professionnelle du S.E.C. Bastia qui remporte les deux manches de la finale.
 
MALAKOFF ELIMINE VALENCIENNES (D1)
 
L’U.S.M.M. décide de se lancer dans le championnat de deuxième division. Une bien belle récompense pour le club qui fête son trentième anniversaire. Après un début correct, le rythme devient difficile à suivre pour Malakoff qui s’est lancé dans l’aventure avec un effectif totalement amateur. L’U.S.M.M. reste abonnée aux dernières places et redescend en division 3. Lors des deux saisons qui suivent, le club se classe en milieu de tableau. La seule embellie vient de la coupe de France où Malakoff élimine l’équipe de Division 1 de Valenciennes en 32èmes de finale.
 
Au tour suivant les Malakoffiots s’inclinent face au F.C. Rouen une solide équipe de deuxième division. Lors de la saison 78-79 le club arrache son maintien en troisième division lors de la dernière journée de championnat. C’est le moment où Yves Cros, après trente années passées au poste d’entraîneur, passe la main à Yves Fercoq le capitaine de l’équipe. Pour ses débuts sur le banc ce dernier, à la tête d’un groupe de joueurs de vingt ans de moyenne d’âge, obtient une méritoire troisième place.
 
Le club est sans cesse contraint de laisser partir ses meilleurs éléments. Au fil des saisons, l’équipe fanion rétrograde au classement. Lors de la saison 80–81, les Banlieusards s’offrent un dernier coup d’éclat en parvenant en 16èmes de finale de coupe de France où ils sont éliminés, sans perdre, face aux professionnels du F.C. Martigues.
En mai 1983, Rino Scolari l’emblématique Président de l’équipe fanion décède brutalement. L’U.S.M. Malakoff ne se remettra jamais de la disparition de celui qui, dans l’ombre, portait l’équipe à bout de bras. Deux ans plus tard, après vingt années de présence en Division 3, les Banlieusards descendent en Division 4 où ils passent six saisons avant de connaître une nouvelle descente. Après trois saisons passées en Division d’Honneur suivies de deux en Division d’Honneur Régional le club se retrouve en Promotion d’Honneur. Un championnat où il végète depuis 1996.
Pascal Smigiel

 

 

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FOOT ET VIE MUNICIPALE
Une aventure soutenue par la municipalité

Le club de football a pu se développer grâce à un soutien financier permanent de la municipalité, la construction et l’entretien d’infrastructures sportives, la mise à disposition de moyens de transports pour les déplacements des équipes...Et pour les joueurs, des offres de logements et des emplois dans des structures publiques. Tout un contexte donc qui a souvent fait pencher la balance du côté de Malakoff lorsqu’il s’agissait de recruter ou garder des joueurs. Le talent des équipes faisant le reste, ce qui a offert une inoubliable aventure sportive ou les bleus et rouges ont fait vibrer un public important de supporters.

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Le club de football a pu se développer grâce à un soutien financier permanent de la municipalité, la construction et l’entretien d’infrastructures sportives, la mise à disposition de moyens de transports pour les déplacements des équipes...Et pour les joueurs, des offres de logements et des emplois dans des structures publiques. Tout un contexte donc qui a souvent fait pencher la balance du côté de Malakoff lorsqu’il s’agissait de recruter ou garder des joueurs. Le talent des équipes faisant le reste, ce qui a offert une inoubliable aventure sportive ou les bleus et rouges ont fait vibrer un public important de supporters.

Dès le début de l’aventure sportive à Malakoff la municipalité a été présente. Le terme « Municipal » figurant dans le nom du club y trouve d’ailleurs son origine alors que l’équipe, au début de son existence (1945), évolue en championnat F.S.G.T. Comme l’imposent les statuts de cette Fédération le club affilié doit être considéré comme société corporative. C’est-à-dire qu’il doit prendre dans son titre la raison sociale industrielle, financière ou commerciale d’administration ou de corporation de même nature industrielle (article 5 du statut).

Ainsi ce qui aurait pu être l’Union Sportive de Malakoff sera et restera, même après l’affiliation conjointe aux instances de la F.S.G.T. et de la F.F.F., l’Union Sportive Municipale de Malakoff.

Pendant de longues années le club aura son siège social au sein même de la Mairie. Le déménagement dans de nouveaux locaux, situés à deux pas de l’Hôtel de Ville, n’interviendra qu’en 1976. Par ailleurs les dirigeants « chevilles ouvrières » du club dépendent souvent, de façon directe ou indirecte, de la Municipalité. On, peut par exemple citer les Présidents Fernand Balzano, alors secrétaire de Mairie, ou encore Rino Scolari, président de l’Office H.L.M. de la ville. Une situation de nature à renforcer l’interpénétration « ville – club ».
 
La Municipalité assure le club de son soutient financier en versant une subvention aux différentes sections du club. L’argent versé constitue la principale source de revenus de l’association sportive avec les fonds récoltés par le versement des cotisations. En 1961 la subvention versée par la ville à l’ « U.S.M.M. » est de quarante mille francs de l’époque alors que dans le même temps le département en alloue sept cents cinquante et l’Etat sept cent.
En 1970, la subvention municipale est de onze millions de francs avant de passer à dix huit millions de francs six ans plus tard. Année après année la ville consacre une ainsi une part importante de son budget, 15 % en moyenne, au développement du sport malakoffiot.
 
Ces sommes d’argent aussi importantes soient elles ne peuvent permettre aux nombreuses sections du club de vivre sereinement. Les élus locaux font régulièrement pression afin que les aides départementales et nationales soient plus importantes. C’est ainsi qu’en 1983 Léo Figuères, le Maire de l’époque, intervient à la session budgétaire du Conseil Général des Hauts de Seine. Il proteste contre le versement d’une subvention de cent soixante millions de francs par le Département au seul club du Stade Français alors que l’ensemble des autres clubs de haut niveau des Hauts de Seine doit se partager une aide trois fois inférieure. Sa demande de rééquilibrage de la subvention départementale sera accueillie avec politesse mais restera sans réel effet.
 
DES INSTALLATIONS SPORTIVES
 
Les espèces sonnantes et trébuchantes ne sont pas tout. La Ville apporte à l’U.S.M.M. un soutien « en nature » par la construction, le développement et la mise aux normes des installations sportives qui sont prêtée au club à titre gracieux. Il faut dire que dans ce domaine la ville ne lésine pas sur les moyens. Ce n’est pas par hasard si en 1950 Malakoff est désignée la ville la plus sportive de France.
 
Le stade Lénine, construit dans les années trente ne suffisant plus la ville parle dès 1947 de construire un second stade (le futur stade Marcel Cerdan). En 1971, ces deux infrastructures arrivant à saturation la Municipalité recherche de nouveaux terrains pour y implanter des infrastructures sportives supplémentaires. Une démarche infructueuse compte tenu du manque de place disponible dans la proche banlieue parisienne.
 
Les deux stades existants vont bénéficier au fil des ans de travaux de rénovation importants. Le Stade Lénine, qui abrite de nombreux matchs ainsi que les entraînements des équipes de jeunes verra notamment la rénovation de ses tribunes, de ses installations pour nocturnes et de son terrain de football. Le programme de travaux sera tout aussi conséquent en ce qui concerne le stade Marcel Cerdan.
 
Une première phase importante de travaux aura lieu en 1971. Elle permettra de rénover les vestiaires et de couvrir la tribune principale. En 1977 la ville inaugurera les installations pour nocturne du terrain d’honneur. Des travaux qui auront coûté la bagatelle d’un million de francs de l’époque, somme financée aux trois quarts part un emprunt contracté par la Municipalité. Le quart restant sera pris en charge par une subvention du Département. Quant à l’Etat il n’aura rien versé mais percevra quand même 17% du montant total au titre de la T.V.A.
 
Au début des années 1980 une deuxième phase de travaux importants sera réalisée au stade Marcel Cerdan. La tribune principale sera rénovée, une piste d’athlétisme sera construite, le terrain d’honneur sera agrandi, entraînant la destruction de la petite tribune, et le terrain annexe sera réaligné. Là encore le montant des travaux engagés, environ quatre millions de francs, sera pris en charge en majeure partie par la Municipalité.
 
DES AIDES INDIRECTES ET DES EMPLOIS
 
Outre le prêt à titre gracieux des installations sportives la municipalité met également ses autocars et chauffeurs à disposition du club facilitant ainsi le transport des équipes pour des déplacements parfois lointains. Il en est de même dans certains cas pour assurer celui de ses supporters. La Municipalité prend également à son compte les dépenses liées à la prise en charge des permanents qui oeuvrent au sein du club et des préposés au gardiennage ou à l’entretien des installations sportives.
 
Au titre des aides « indirectes » le club met tout en œuvre pour assurer un logement aux joueurs. Le fait que certains dirigeants du club travaillent pour l’Office H.L.M. de la ville ne peut que faciliter les choses. De même la Municipalité elle-même, ou bien ses « satellites » permettent aux joueurs ou à leurs épouses de trouver un emploi (en perception, en Mairie, à l’Office H.L.M.,…). Des éléments qui font parfois pencher la balance du côté de Malakoff lorsqu’il s’agit de recruter un joueur.
 
Néanmoins, à partir des années quatre-vingt trouver un emploi aux joueurs ou leurs épouses deviendra de plus en plus difficile en raison de la modification du paysage « économico – industriel » de la ville. Le départ de certaines entreprises vers des banlieues plus lointaines entraînera une raréfaction des postes pouvant être proposés aux joueurs. Ce qui explique que certains d’entre eux iront trouver leur bonheur dans des clubs parfois moins intéressants sportivement mais présentant plus d’avantages d’ordre extra-sportif.
 
Pascal Smigiel
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LE CLUB DES ANNEES 1960-1980
Une philosophie, des convictions et des résultats époustouflants

Club d’une banlieue populaire, les joueurs de l’U.S.M.M. ont été intensément soutenus par la population locale et celle des communes environnantes. Un public connaisseur, même s’il était parfois chauvin. L’équipe de football de l’U.S.M.M. durant ces années était un concentré de brassages d’origines différentes. Malakoff était aussi un club où se mêlait, au sein de l’équipe fanion, des joueurs de tous les âges. Les plus jeunes ayant leur chance rapidement en équipe première. En 1966, quand Malakoff accèdera au Championnat de France Amateur, l’équipe deviendra l’un des clubs phares du football d’Ile de France.

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Club d’une banlieue populaire, les joueurs de l’U.S.M.M. ont été intensément soutenus par la population locale et celle des communes environnantes. Un public connaisseur, même s’il était parfois chauvin. L’équipe de football de l’U.S.M.M. durant ces années était un concentré de brassages d’origines différentes. Malakoff était aussi un club où se mêlait, au sein de l’équipe fanion, des joueurs de tous les âges. Les plus jeunes ayant leur chance rapidement en équipe première. En 1966, quand Malakoff accèdera au Championnat de France Amateur, l’équipe deviendra l’un des clubs phares du football d’Ile de France.

 Durant des années le café-restaurant « Le Pénalty », aujourd’hui disparu, a fait office de club house. Tenu par Francis Garnier un ancien joueur du club et son épouse ce fut le point de ralliement incontournable des joueurs et de leurs supporters. Il n’était d’ailleurs pas rare que le patron offre le couvert aux joueurs ou efface quelques « ardoises ». Un bistrot dans lequel cohabitait en bonne intelligence des personnages de tous les milieux. Il n’était pas rare également d’y croiser un Coluche en recherche d’inspiration.

Club d’une banlieue populaire, club de la ville et ville d’un club les joueurs de l’U.S.M.M. ont été soutenus par la population locale et celle des communes environnantes. Un public connaisseur, même s’il était parfois chauvin confirment les anciens supporters, mais fidèle. Des supporters dont le soutien financier fut primordial compte tenu des faibles moyens du club.

C’est ainsi qu’il n’était pas rare de lire dans la presse locale des appels du Président de la section football pour inciter tout un chacun à l’achat de la carte de supporter. De même Malakoff fit le maximum pour évoluer dans le groupe Ouest de CFA ou Division 3. La proximité du quartier de Montparnasse, fief des Bretons de Paris, était l’assurance de jouer devant un public fourni.

Pour sa première saison en Championnat de France Amateur lors de la saison 1966-1967 Malakoff attira une moyenne de deux mille spectateurs au stade Marcel Cerdan. Alors qu’à quelques kilomètres de là l’équipe de « Paris Joinville » évoluant pourtant dans une division supérieure jouait dans un Parc des Princes quasiment désert. Le public encourageait ses favoris à domicile mais n’hésitait pas à parcourir de nombreux kilomètres pour les suivre à l’extérieur. Tous les modes de transport furent utilisés : la voiture particulière, l’autocar mis à disposition par la municipalité, le train régulier ou le train spécial comme à l’occasion du match retour de coupe de France face à Rouen en 1977 et même la mobylette en certaines occasions pour des déplacements de près de deux cents kilomètres.

Bien sûr, les affluences enregistrées au stade Marcel Cerdan se déliteront au fil des saisons. On peut y voir deux raisons majeures. D’une part, le déclin progressif du club d’un point de vue sportif. D’autre part le développement de la société des loisirs a joué un impact négatif sur la fréquentation du Stade Marcel Cerdan. Dans les années cinquante et soixante les sources de distraction étaient rares. La télévision n’avait pas encore envahi tous les foyers. Par ailleurs à l’époque la semaine de travail s’étendait du lundi au samedi. Une des rares possibilités de se distraire à moindre coût était donc de se rendre au stade le dimanche. L’équipe « du coin » présentant un jeu spectaculaire et des résultats intéressants le public répondait donc présent.

UN CLUB ATYPIQUE

L’équipe de football de l’U.S.M.M. durant ces années était un concentré de brassages d’origines différentes. « Inter-générationnel » tout d’abord, car Malakoff était un club où se mêlait, au sein de l’équipe fanion, des joueurs de tous les âges. Les plus jeunes ayant leur chance rapidement en équipe première côtoyaient les plus anciens qui les couvraient. Et ce d’autant plus facilement qu’ils les avaient vu passer dans les rangs des équipes de jeunes dont certains avaient en charge l’encadrement ou l’entraînement.

Brassage géographique ensuite, la région de provenance des uns et des autres ne fut pas source de problème. Les provinciaux bien accueillis faisaient bon ménage avec les « Parisiens ». Quand il arrive au club en provenance de Bretagne Fercoq est pris sous son aile par Squividant « un pays » plus ancien au club. De même les Corses de l’équipe des années soixante (Padovani, Cristofari, Lucciani et Thétard) sont tout de suite intégrés au sein de l’effectif.

Mixité « socio-professionnelle » enfin. Dans les équipes qui vont se succéder l’ouvrier va passer le ballon à l’étudiant, le professeur transpire sur le terrain à l’identique de son partenaire employé de banque ou magasinier. C’est ainsi que l’équipe qui évolua lors de la saison 1973-1974 comptait dans ses rangs des étudiants, des professeurs, un docteur, des ouvriers du secteur secondaire (plombier, carreleur, électricien, …), des employés du secteur tertiaire (analyste, employé de banque, inspecteur des P et T., …). Dans l’équipe qui jouait en seconde division le Docteur Le Roux défenseur protègeait le but de son gardien ouvrier Delpouve. Le professeur d’éducation physique Gilles Bocq passait la balle à l’étudiant N’Djemba, l’artisan carreleur Abbate donnait les ballons de buts au comptable Collat.

Le club n’hésitait pas à donner de lui-même et à répondre présent pour les causes les plus diverses. En 1952 un match est organisé face à l’équipe amateur du Stade de Reims au profit des colonies de vacances de la ville. L’année suivante, la recette du match face à grande l’équipe de Hongrie fut versée à la caisse des écoles. En 1973, lors des grandes inondations en Bretagne, Malakoff fut la seule équipe de football française à verser un chèque au profit des sinistrés bretons. En 1974, Malakoff jouait un match de bienfaisance au bénéfice des travailleurs en lute de la CSF Thomson, usine implantée sur le territoire de la commune. En juin de la même année l’ « U.S.M.M. » donnait la réplique à l’équipe de l’usine Claas France, le sponsor de l’époque, au profit des vieux travailleurs de Malakoff.

Le club s’appuyait sur le tissu économique de la ville notamment pour le soutien financier. Les entreprises du cru étaient mises à contribution. L’ « U.S.M.M. » ne cherchait pas à s’appuyer sur le soutien financier de grands groupes. Ce n’était pas dans la philosophie du club. Comme le relate le Président Yves Pinon au journal l’Aube Nouvelle en 1987 : « le recours au sponsoring ne doit pas la soumission du sport à d’autres objectifs que ceux d’un club de masse ». Tout est dit. Certes le club mettait à contribution les entreprises locales mais dans des proportions qui ne permettaient pas de mener grand train. Dans les années soixante-dix, il peut sembler étrange au premier abord de voir le nom d’une entreprise de machines agricoles s’afficher sur le maillot d’une ville de la proche banlieue parisienne. Le président de cette société implantée à Malakoff était un passionné de football et c’est avant tout à ce titre que son entreprise servait de « sponsor maillot » à l’équipe locale. Sur le programme du match ou sur les panneaux publicitaires du stade on retrouvait principalement, même lorsque l’équipe évoluait en deuxième Division, le nom d’entreprises et sociétés locales.

 

En 1966, quand il accède au Championnat de France Amateur, Malakoff devient l’un des clubs phare du football d’Ile de France. A cette époque, seules deux équipes évoluaient à un niveau supérieur (le Stade Français et le Red Star alors en Division 1). En compagnie des clubs de Juvisy, l’A.S. Amicale, C.A. Montreuil ou de l’Entente le club des Hauts de Seine rapidement s’imposera comme l’un des ténors du football amateur national. La suprématie régionale fut d’ailleurs une affaire d’honneur. Les derbys furent donc souvent musclés et tendus. Lors de la saison passée en Division 2 en 1975-1976, l’U.S.M.M. devint même, en compagnie du Red Star et du Paris F.C., le seul dauphin du Paris Saint Germain alors club de l’élite. La politique sportive mise en place et les résultats qui en découleront attireront bien des convoitises. C’est ainsi qu’au début des années 80 l’U.S.M.M. se verra même proposer une fusion avec le club du Red Star. Une proposition refusée poliment mais sans ambiguïté par le club qui préfèrera mourir avec ses idées plutôt que vivre avec celles des autres.

Pascal Smigiel

 

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